DEMARCHE & PROJETS
"J'aime aller à la rencontre des autres", dit Jean-Baptiste Boussougou. "Au travers de ma musique, je multiplie les occasions de toucher les gens et de créer du lien". Dans une dynamique de rencontres et d'échanges, il se produit en concert, participe à des résidences et noue des collaborations avec des musiciens, ainsi qu'avec des artistes venus d'autres horizons : danseurs, comédiens, plasticiens... Jean-Baptiste Boussougou porte actuellement 3 projets qu'il a composés et dont il assure la direction artistique : DIWAN (trio), MOURIM (duo) et SOULOMES (solo). S'ils s'inscrivent dans une philosophie commune, ces trois projets ont néanmoins chacun leur personnalité propre et leur propre esthétique :
Diwan
Diwan signifie "germer, sortir de terre" en breton et désigne en persan un lieu où l'on discute de musique, de poésie, de littérature et de sagesse. De New York à Benarès en passant par l'Afrique, Diwan est une caravane pour un voyage urbain à travers les traditions et dessine une géographie métissée naviguant d'un continent à l'autre. Khalid Khouhen, éminent joueur de tabla, de daf, de percussions orientales gnawa, Serge Pesce, guitariste (guitare accommodée d'une palette de sons exceptionnelle), et Jean-Baptiste Boussougou à la contrebasse, au bolon et au marboula composent le trio Diwan.

Le projet DIWAN a été distingué par le CAC 2016 ,2017,2018 et à ce titre, a bénéficié d'un soutien financier de la Région Provence Alpes Côte d'Azur.
Album sorti en novembre 2015
sur le label Facing You / IMR
Distribué par Musea, Les Allumés du Jazz, Improjazz.
Distribution numérique : Believe
Mourim
Jean-Baptiste Boussougou est né au Gabon, Henri Roger en Egypte. Deux pays et un continent qui évoquent de grands espaces, des sons et des silences. Jean-Baptiste a invité Henri à le rejoindre et à faire dialoguer piano et contrebasse, entourés de sa voix et de sons détournés des instruments traditionnels que sont le oud, le ngoni, le ney, la sanza, la boîte à tonnerre. Le titre de l'album et sa musique sont inspirés du mot 'mourim' qui en Ipunu (langue parlée au Gabon), signifie 'coeur' ou 'avec coeur'. C'est la rencontre de 2 hommes dont le coeur bat au rythme de la musique et la fusion de leurs imaginaires nourris de l'histoire de leur vie. Echanges sonores parfois gais, parfois mélancoliques, joués à partir d'éléments traditionnels qui s'envolent vers les grands espaces en liberté.

Soulomes
Jean-Baptiste Boussougou, contrebassiste et poly instrumentiste nous livre un nouvel espace de musique, celui de ce monde. Les frontières bougent, les hommes aussi.
Elève de Kudsi Erguner, sa démarche se nourrit de musique stambouliote avec le oud mais aussi de musique malienne et du ngoni, des gnawas du Maroc avec le guembri. La recherche de Jean-Baptiste Bousssougou est le fruit de cette rencontre, les cultures ne sont pas figées... Il se sert des codes artistiques occidentaux pour exprimer un regard afro-contemporain sur l'époque d'aujourd'hui. A la contrebasse, ses pièces de jazz et contemporaines sont ponctuées par un archet aux sonorités répétitives pointillistes, un accent plus grave, une vibration chauffée à vif. Jean-Baptiste Boussougou explore les effets de la matière sonore, en boucle, en saturation, en delay, le tout au service d'une musique des rapprochements.
Soulomès (qui signifie "homme seul" en occitan) est présenté au public en concert.